La complication Heure Sautante

La complication Heure Sautante

Si l'on vous dit de penser à une complication horlogère, quelle est la première chose qui vous vient en tête ? Si vous êtes un fidèle lecteur de nos guides horlogers, il y a fort à parier que vous vous imaginez d'abord une chose qui apporte une fonction supplémentaire à une montre, au-delà des heures, des minutes et des secondes. Cela est bien normal…

Mais que diriez-vous aujourd'hui de découvrir une complication unique ? Une complication qui, certes, n'apporte pas de fonction additionnelle révolutionnaire, mais qui vous offre une manière totalement unique d'appréhender le temps qui passe ? Voici donc un tour d'horizon complet de la complication heure sautante !

La complication Heure Sautante : c'est quoi ?

L'« Heure Sautante », que l'on retrouve également sous les termes anglais « Jump Hour » ou « Jumping Hour », désigne une forme particulière de complication d'affichage. Contrairement à ce que l'on pourrait attendre d'une complication horlogère, les montres dotées de ce système ne proposent pas de fonctionnalité additionnelle à proprement parler. C'est plutôt leur manière d'indiquer l'heure qui les distingue, car elle s'écarte nettement de la norme.

En effet, sur une montre à heure sautante, l'indication de l'heure ne passe pas par une aiguille traditionnelle. À la place, une petite fenêtre (que l'on appelle un « guichet ») est directement intégrée au cadran. C'est par cette ouverture que l'on peut lire l'heure, affichée de façon claire et lisible grâce à un chiffre inscrit sur un disque rotatif.

Cartier Tank à guichets (Source : La Cote des Montres)

Cartier Tank à Guichets (Source : La Cote des Montres)

Si vous avez parcouru notre guide dédié à la complication date, vous avez peut-être remarqué une ressemblance frappante entre le guichet des heures sur les montres à heure sautante et celui, bien plus courant, que l'on trouve sur les modèles dotés d'un affichage de la date. Cette similitude esthétique peut facilement prêter à confusion, surtout à première vue.

À l'intérieur de ce guichet dédié à l'heure, le chiffre affiché correspond toujours à l'heure en cours. Ce qui rend ce type d'affichage unique, c'est le comportement du disque horaire ! Lorsqu'une heure s'achève, le chiffre ne glisse pas lentement mais « saute » brusquement jusqu'au au suivant. Ce mouvement instantané, qui évoque le saut d'un chiffre à l'autre, donne précisément son nom à cette complication : « heure sautante ».

Concernant les minutes, plusieurs configurations existent. Dans la majorité des cas, elles sont indiquées à l'aide d'un disque rotatif, qui, contrairement au disque des heures, ne saute pas mais tourne de manière continue. A côté de ces montres, il existe aussi des modèles qui utilisent une aiguille pour afficher les minutes qui passent.

Montre Omega à heure sautante avec aiguille pour les minutes (Source : Ineichen Auctioneers)

Montre Omega à heure sautante avec aiguille pour les minutes (Source : Ineichen Auctioneers)

Et, plus rares encore, certains garde-temps de haute horlogerie proposent une lecture des minutes également sautante, bien que ce genre de mécanisme reste l'exception.

Quant aux secondes, elles ne sont pas systématiquement présentes sur les montres à heure sautante. En effet, de nombreux modèles se contentent d'afficher les heures et les minutes. Lorsqu'un affichage des secondes est prévu, celui-ci prend généralement la forme d'un disque en rotation continue, semblable à celui des minutes.

Cette approche de l'affichage peut sembler avant-gardiste, voire futuriste. Pourtant, les montres à heure sautante ne sont en rien une invention récente. Bien au contraire, leur origine remonte à près de deux siècles, en France, où ce concept ingénieux a vu le jour pour la première fois !

Histoire de la complication Heure Sautante

La toute première montre à heure sautante connue dans l'histoire est une invention française datant des années 1830. Elle est l'œuvre de Blondeau, horloger du roi Louis-Philippe Ier. Ce modèle unique, fabriqué en or jaune 750 (18 carats), se distinguait autant par son affichage novateur que par la richesse de ses finitions, notamment grâce à un remarquable travail de gravures et d'émaillage.

Première montre à heure sautante de l'histoire par Blondeau, 1830 (Source : Watchismo Blogspot)

Première montre à heure sautante de l'histoire par Blondeau, 1830 (Source : Watchismo Blogspot)

Pour décorer sa pièce, Blondeau avait recours au « champlevé », une technique consistant à creuser légèrement la surface du métal afin d'y incruster de l'émail. L'affichage de l'heure s'effectuait via une petite ouverture stylisée (le fameux « guichet ») positionné presque au centre du cadran, tandis que les minutes défilaient sur un disque tournant en continu placé juste au-dessus. Lorsque celui-ci atteignait la soixantième minute, le disque des heures sautait d'un chiffre à l'autre d'un mouvement net et précis, donnant tout son sens à l'appellation « heure sautante ».

Détails du cadran de la montre à heure sautante de Blondeau, 1830 (Source : Watchismo Blogspot)

Détails du cadran de la montre à heure sautante de Blondeau, 1830 (Source : Watchismo Blogspot)

Un regard attentif posé sur le cadran de cette création révèle toute la délicatesse de son exécution ! Motifs floraux, feuillages raffinés et un large papillon venant orner la zone située au-dessus de l'indicateur des minutes. La montre de Blondeau était une pièce d'exception… mais également une pièce inaccessible au commun des mortels, réservée exclusivement au souverain. Il faudra attendre plusieurs décennies avant que ce type d'affichage ne devienne accessible au grand public.

C'est à la fin du XIXème siècle, en 1883, qu'apparaît la première montre à heure sautante produite à grande échelle. Elle est signée Josef Pallweber, un horloger autrichien, et prend la forme d'une montre de poche, ce qui n'a rien de surprenant si l'on connaît l'histoire de l'horlogerie car, à cette époque, les montres-bracelets n'existent pas encore. Ce garde-temps arbore un cadran blanc orné des mentions « Heures », « Minutes », et affiche la signature distinctive « Patent Automatic Timekeeper ».

Montre à heure sautante Josef Pallweber, 1883 (Source : chronograph.am)

Montre à heure sautante Josef Pallweber, 1883 (Source : chronograph.am)

Les heures s'affichaient dans un guichet circulaire en haut du cadran, tandis que les minutes se lisaient au centre. Les secondes, elles, étaient affichées de manière classique (pour l'époque) via une petite seconde en bas du cadran. En 1883, Josef Pallweber vend la licence de son invention à IWC, qui produira près de 15 000 exemplaires entre 1885 et 1887. Il n'est donc pas rare de tomber sur un exemplaire de cette période portant la mention « International Watch Co. » à la place de la signature initiale « Patent Automatic Timekeeper ».

Montre à heure sautante de Josef Pallweber par IWC (Source : Invaluable)

Montre à heure sautante de Josef Pallweber par IWC (Source : Invaluable)

Certains modèles fabriqués par IWC portent une autre inscription « Pat. Feb. 24, 1885 », signe que les exemplaires produits à l'époque présentent des variantes. Les boîtiers pouvaient être réalisés en argent massif ou en or massif 750 (18 carats). IWC ne fut d'ailleurs pas la seule manufacture à exploiter le brevet de Pallweber ! Des marques suisses comme Cortébert ou Gédéon Thommen ont également commercialisé des montres fondées sur cette même architecture.

Montre à heure sautante Gédéon Thommen en argent 935 (Source : Antiquorum)

Montre à heure sautante Gédéon Thommen en argent 935 (Source : Antiquorum)

Le modèle original se distinguait par un double affichage sautant. Les heures comme les minutes sautaient d'un chiffre à l'autre, rendant la lecture de l'heure particulièrement lisible. Une innovation réellement disruptive pour l'époque, qui allait profondément marquer l'histoire de l'affichage horloger. Si ce garde-temps ressemblait à une montre de poche traditionnelle, sa façon d'indiquer l'heure se présentait telle une véritable nouveauté dans le paysage horloger !

Il faudra néanmoins patienter plusieurs décennies pour voir apparaître les premières montres-bracelets à heure sautante. Le défi était de taille puisqu'il s'agissait de miniaturiser considérablement le système de Pallweber. Les tout premiers modèles de poignet verront le jour durant les années 1920, en pleine période Art déco, ce qui explique le design audacieux et avant-gardiste de ces pièces.

À cette époque, plusieurs grandes marques telles que Rolex, Movado ou Cortébert investissent le créneau. Leurs modèles arborent des boîtiers rectangulaires aux lignes strictes, très en vogue à l'époque. En parallèle, de nombreuses montres à heure sautante sans signature ni logo sont également mises sur le marché. On les appelle parfois « montres digitales » ou « digital watches » en anglais, non pas parce qu'elles sont électroniques, mais parce qu'elles affichent l'heure mécaniquement, à l'aide de disques et non d'aiguilles.

Fait intéressant, les grandes maisons horlogères ne signaient pas toujours ces modèles, ce qui fait que l'on se retrouve parfois avec des modèles « anonymes ». C'est notamment le cas des montres à heure sautante issues de la gamme Rolex Marconi.

Montre Rolex Marconi (Source : CrazyWatches.pl)

Montre Rolex Marconi (Source : CrazyWatches.pl)

Parmi les créations les plus emblématiques de cette époque figure la Tank à Guichets de Cartier, dont un exemplaire des années 1930 a été vendu, en 2008, par la société de vente aux enchères britannique Christie's. Tout cela pour la coquette somme d'un peu moins de 30 000€ !

Cartier Tank à Guichets vendue par Christie's en 2008, circa 1930 (Source : Collector Square)

Cartier Tank à Guichets vendue par Christie's en 2008, circa 1930 (Source : Collector Square)

Bien que ces montres partagent de nombreuses similitudes, certaines manufactures ont su se démarquer. Doxa et Cord, par exemple, ont lancé des pièces au design atypique, presque mystérieux !

Montres Doxa et Cord à heure sautante, 1932 (Source : Swisswatches Magazine)

Montres Doxa et Cord à heure sautante, 1932 (Source : Swisswatches Magazine)

Si certaines d'entre elles se passent de l'affichage des secondes, d'autres les indiquent au moyen d'un disque rotatif gradué ou d'une traditionnelle aiguille. Certaines créations excentriques, plus rares encore, utilisent une étoile centrale pour marquer le passage des secondes.

Parmi les pièces les plus originales, on trouve la Lip Baschmakoff, un modèle français très prisé des collectionneurs. Dessinée par le prince François de Baschmakoff, premier designer à avoir collaboré avec Lip, cette montre se distingue par son affichage reposant sur trois disques (pour les heures, les minutes et les secondes) intégrés dans un format unique. Dévoilée en métal chromé et en plaqué or, elle était, à l'époque, proposée accompagnée d'un bracelet en cuir véritable ou bien d'un modèle en métal assorti au boîtier.

Lip de Baschmakoff, circa 1972 (Source : Gros & Delettrez)

Lip de Baschmakoff, circa 1972 (Source : Gros & Delettrez)

Ce type d'affichage, où les disques sont accolés les uns aux autres, est souvent désigné sous le nom de « Directime » qui représente une sous-catégorie des montres à heure sautante. Et l'attention portée au design de la Lip Baschmakoff allait jusqu'à son écrin puisque cette pièce était livrée dans un coffret en plastique au look avant-gardiste. Tellement avant-gardiste qu'il remporta le prix de l'emballage le plus design de l'année 1970 !

Durant cette même décennie, les montres à heure sautante s'inspirent du courant artistique « Space Age », un style inspiré des objets spatiaux qui fut très en vogue dans la décoration d'intérieure.

Montre Teviot à heure sautante s'apparentant au style « Space Age » (Source : UTDESIGN)

Montre Teviot à heure sautante s'apparentant au style « Space Age » (Source : UTDESIGN)

Souvent présentées dans un boîtier chromé, ces modèles aux lignes futuristes peuvent faire penser à tout un ensemble de choses. Là où certains y verront un instrument de tableau de bord de navette spatiale, d'autres percevront un casque d'astronaute…

Dans les années suivantes apparaissent des montres à quartz qui ressemblent à s'y méprendre à des modèles à heure sautante. On en trouve chez des sous-marques de Citizen comme Q&Q ou 1481010 Independant, mais aussi chez des marques plus orientées mode comme Gucci, Fossil ou encore Esprit.

Montre Q&Q (par Citizen) à disques rotatifs

Montre Q&Q (par Citizen) à disques rotatifs

Pourtant, malgré leur apparence, ces montres fonctionnent différemment… Si elles utilisent bien des disques rotatifs, l'affichage des heures ne saute pas, il tourne continuellement. Leur fonctionnement évoque donc davantage les compteurs analogiques des tableaux de bord automobiles.

Parmi les véritables montres à heure sautante à quartz, la Chaumet Jump Hour 10A des années 1990 se distingue par son élégance. Ce modèle très plat, au boîtier circulaire en or massif intégralement poli, affiche uniquement les heures et les minutes. Sa rareté et son raffinement en font une pièce tout à fait à part !

Montre Chaumet Jump Hour 10A (Source : Mr Watchley)

Montre Chaumet Jump Hour 10A (Source : Mr Watchley)

Toujours dans les années 1990, le célèbre designer Gérald Genta dévoile une collection baptisée « Retro Fantasy », combinant heure sautante et minutes rétrogrades (un autre complication horlogère). Sur ces créations au style ludique, on retrouve des personnages de Disney à l'image de Mickey, Donald, mais aussi Dingo. Tous prennent vie sur des cadrans en nacre véritables, logés dans des boîtiers en acier inoxydable ou en or massif.

Montre Gerald Genta « Retro Fantasy » Disney, Circa 1990 (Source : Andrea Foffi)

Montre Gerald Genta « Retro Fantasy » Disney, Circa 1990 (Source : Andrea Foffi)

Au XXIème siècle, les montres à heure sautante se font plus rares. Peu de marques horlogères les intègrent encore à leur catalogue. Mais certaines maisons perpétuent cette tradition, pour le plus grand bonheur des passionnés. En 2018, IWC rend hommage à son histoire en rééditant une montre Pallweber à l'occasion des 150 ans du modèle original. En 2021, la marque Vario propose la ИAVI x POPEYE Jumping Hour, une pièce à l'esthétique décalée qui n'est pas sans rappeler les montres Retro Fantasy de Mr Genta.

Enfin, la marque Reservoir semble s'être spécialisée dans l'univers de la montre à heure sautante. Son catalogue, riche et audacieux, démontre qu'au-delà de son histoire, cette complication continue d'inspirer des créations modernes à forte personnalité.

Maintenant que vous avez en tête l'histoire de l'heure sautante, des premières pièces historiques à avoir intégré cette complication aux montres plus contemporaines, penchons-nous maintenant sur une partie plus technique : le fonctionnement de cette complication !

Comment fonctionne la complication Heure Sautante ?

Avant d'entrer dans les détails techniques, une première précision s'impose… La très grande majorité des montres à heure sautante sont des montres mécaniques. Elles peuvent fonctionner grâce à un mouvement à remontage manuel ou automatique. Vous ne savez pas exactement ce que cela signifie ? Direction notre guide dédié aux montres mécaniques et automatiques pour tout comprendre !

Maintenant que vous connaissez cette précision essentielle, plongeons davantage dans les entrailles des montres à heure sautante !

Disques d'une montre à heure sautante (Source : Shuck the Oyster)

Disques d'une montre à heure sautante (Source : Shuck the Oyster)

Contrairement aux montres classiques qui utilisent des aiguilles, les montres à heure sautante reposent sur un système de disques :

  • Les heures sont indiquées via un disque numéroté de 1 à 12.
  • Les minutes peuvent s'afficher de deux façons : soit via un disque unique numéroté de 0 à 59, soit via deux disques (l'un allant de 0 à 5, l'autre de 0 à 9).
  • Les secondes, quant à elles, peuvent être affichées de plusieurs manières : par un disque, une aiguille traditionnelle, ou ne pas être affichées du tout.

Tous ces éléments sont soigneusement orchestrés pour fonctionner de manière parfaitement synchronisée.

Le secret du « saut » de l'heure

C'est souvent la question que l'on se pose en découvrant cette complication ! Comment le disque des heures parvient-il à sauter d'un chiffre à l'autre si brutalement, sans transition visible ?

La réponse tient dans un élément essentiel du mouvement, un petit ressort appelé « ressort de tension » spécialement dédié à cette tâche. Voici comment il fonctionne :

  • Tout au long de l'heure, ce ressort emmagasine progressivement de l'énergie mécanique.
  • Au passage à l'heure suivante, cette énergie est libérée d'un coup, ce qui provoque le saut immédiat du disque des heures vers le chiffre suivant.
  • Une fois l'opération effectuée, le ressort commence immédiatement à se recharger pour préparer le prochain saut.

Une précision… toute relative

Mais ne vous attendez pas à voir le disque changer pile à l'heure. En réalité, le saut s'effectue généralement avec un léger décalage… Parfois quelques secondes avant, parfois quelques secondes après. Par exemple, si votre montre indique 10h59, il est fort possible que le saut vers 11h se produise à 10:59:55… ou à 11:00:10. Si votre montre réagit de la sorte, c'est tout à fait normal, il n'y a donc pas d'inquiétude à avoir.

Ce phénomène s'explique par la nature purement mécanique du système qui ne permet pas une synchronisation parfaite, à la seconde près, comme le ferait un mouvement électronique.

Un mécanisme exigeant en énergie

Le saut du disque des heures est une action brusque qui requiert une certaine force. Il est en réalité bien plus énergivore que le mouvement continu d'une aiguille. Pour cette raison, certaines maisons horlogères comme A. Lange & Söhne choisissent d'intégrer non pas un mais deux ressorts à leurs montres à heure sautante. Une manière d'assurer une réserve d'énergie suffisante sans compromettre la précision globale de la montre.

Comment régler la complication Heure Sautante de sa montre ?

Le réglage d'une montre à heure sautante n'a rien de bien sorcier, même s'il peut légèrement varier selon le type de modèle. Deux grandes configurations existent : celles qui utilisent uniquement des disques, et celles qui combinent disque et aiguille.

Modèles avec disques pour les heures, les minutes (et parfois les secondes)

Montre Audemars Piguet vintage à heure sautante (Source : Sotheby's)

Montre Audemars Piguet vintage à heure sautante (Source : Sotheby's)

Dans ce cas, la lecture de l'heure s'effectue uniquement via des chiffres visibles à travers des guichets.

Pour mettre votre montre à l'heure, tirez simplement la couronne, puis tournez-la (dans le sens horaire ou antihoraire, selon les modèles). Cette action fera avancer le disque des minutes. Une fois que celui-ci atteint la 60ème minute, c'est au tour du disque des heures de sauter automatiquement vers le chiffre suivant.

Il vous suffit donc de faire tourner les disques jusqu'à ce que l'heure affichée corresponde à l'heure réelle.

Modèles avec disque pour les heures et aiguille pour les minutes

Montre Breguet vintage à heure sautante (Source : Phillips Auction)

Montre Breguet vintage à heure sautante (Source : Phillips Auction)

Sur ces montres, plus proches visuellement d'un affichage classique, le réglage de l'heure s'effectue en tirant la couronne d'un cran, puis en la tournant comme vous le feriez sur une montre traditionnelle.

Cette action fera avancer l'aiguille des minutes, et au terme d'un tour complet du cadran (soit 60 minutes), le disque des heures sautera automatiquement.

Retenez donc que bien que leur apparence puisse paraître atypique, les montres à heure sautante se règlent tout à fait simplement. Il suffit de connaître le type d'affichage de votre modèle pour comprendre immédiatement comment procéder.

Vous voilà désormais incollable sur le sujet de la complication heure sautante. Si vous appréciez les montres originales et atypiques, vous savez maintenant vers quels modèles historiques vous orienter pour vous distinguer de la masse !

Partager sur :

Livraison offerte
Satisfait ou remboursé
Différence remboursée
Facilités de paiement